Suite à nombreux débats, les parlementaires européens ont décidé que la cigarette électronique reste en vente libre et ne sera pas considéré comme un produit pharmaceutique. La communauté d’agglomération de Sophia Antipolis située dans les Alpes Maritimes a décidé mardi de bannir les « vapoteurs » de son réseau de transports.
En effet, même si la cigarette électronique n’est pas encore encadrée juridiquement jusqu’à présent, la question de son interdiction pure et simple dans les bus et les métros se pose désormais. La RATP a déjà banni son usage dans son réseau depuis le mois de mai.
La communauté d’agglomération de Sophia Antipolis, dans les Alpes Maritimes, a elle aussi interdit le « vapotage » dans les bus roses de la société. Selon Philippe, un fervent défenseur du principe de précaution, vaut mieux interdire l’usage de la cigarette électronique dans les transports en commun jusqu’à ce qu’on dispose de preuves qui garantissent l’absence de fâcheuses conséquences sur la santé des autres !
La question qui se pose aujourd’hui est : Est-ce que l’usage de la cigarette électronique sera interdit dans tous les endroits publics ?
Marisol Touraine, la ministre de la Santé ainsi que les associations de lutte contre le tabac ont tout fait depuis longtemps afin d’interdire l’usage de la cigarette électronique dans tous les endroits publics. Mais, les travailleurs de l’agglomération de Sophia Antipolis n’ont pas apprécié les nouvelles mesures. Selon un ingénieur, la vapeur d’eau ne nuit aucunement à qui que ce soit. D’autres se demandent sur leurs droits si on leur interdit d’utiliser la cigarette électronique.
Le Conseil d’État cherche à savoir s’il faudrait étendre la loi Evin et s’il faudrait la même législation pour les cigarettes électroniques que celle des classiques. En attendant les réponses, les « vapoteurs » n’ont pas droit de monter dans le bus.