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La cigarette électronique est-elle cancérigène ?

(Last Updated On: 31 août 2021)
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La cigarette classique fait en moyenne plus de 8 millions de victimes par an. L’arrivée de la vapoteuse sur le marché, dans les années 2010-2011, parait comme une révolution dans l’industrie du tabac. Elle contiendrait moins de produits nocifs et lance même de nouvelles expressions connues des utilisateurs : squonk-er, cloud-chasers, vape… On dit que « fumer tue » mais qu’en est-il de vapoter ? Quels sont les risques encourus par sa consommation? Est- elle tout aussi cancérigène que l’Indus? Nous vous donnons les pistes pour répondre à toutes vos questions.

La cigarette électronique, c’est quoi?

Qu'est-ce la cigarette électronique?

Inventée par Henrie Ferry en 1903, elle est n’industrialisée qu’en 2003 par Hon Lik. La cigarette électronique est un appareil  qui produit  de la vapeur et non de la fumée. Son mécanisme fait  chauffer dans un cléaromiseur, une substance appelée e-liquide.  Elle peut contenir ou non de la nicotine, être aromatisée ou non. Vapoter consiste donc à l’inhalation cette de vapeur produite artificiellement.

L’e-cig est formée de trois composantes essentielles :

  • La batterie en lithium. Elle est intégrée dans une box, amovible et rechargeable.
  • Le cléaromiseur ou « réservoir » est  la partie supérieure du dispositif. Il va contenir l’e-liquide, la résistance et le Drip-Tip.
  • L’e-liquide qui est composée de propylène glycol, de glycérine végétale et d’arômes alimentaires.

La vapoteuse imite à la fois visuellement le nuage blanc du cigare classique, gestuellement les mimiques des fumeurs et la sensation que procure l’inhalation de la fumée. Mais à l’instar de celle-ci, l’e-cigarette ne présente pas tous ses effets néfastes sur la santé.

L’e-cigarette est-elle vraiment cancérigène?

Le souci de la cigarette classique, c’est qu’il y a la combustion du tabac. Or, celui-ci contient plus de 4000 produits nocifs dont 50 cancérigènes comme du goudron, du formaldéhyde, de ammoniac, du cadmium , du cyanure d’hydrogène, du benzène, du monoxyde de carbone ,l’oxyde de carbone et des addictifs . Elle peut provoquer une mauvaise haleine, une perte de sommeil,  une diminution du taux de kératine, des maladies pulmonaires, une hypertension, une modification irréversible de l’ADN, un cancer, voire le décès.

La vapoteuse, quant à elle, présente moins de dangers. Elle ne génère aucune combustion. Par conséquent, elle n’engendre pas de dégagement de gaz toxiques. Le principal élément créant des doutes sur sa fiabilité est la nicotine. Il s’agit de la molécule addictive qui nous fait aimer le tabac.  C’est sa diffusion trop importante dans le cerveau qui entraine une dépendance chez les fumeurs. Cette substance n’est pas cancérigène en soi. Cependant, il est connu que tout excès n’est pas bon. Si elle est présente en grande quantité dans la cigarette traditionnelle, elle est modifiable dans la version électronique. Elle reste toujours à petite dose, ce qui permet au consommateur de ne pas avoir la sensation de dépendance et d’éviter une overdose. Ainsi, les risques de cancer dus à la nicotine sont minimes dans le cas de la vape.

A lire – La vape : quoi de neuf côté législation et réglementation ?

Certains chercheurs dénoncent également les effets du formaldéhyde comme hypothétiquement cancérigènes. Toutefois, aucune étude concrète n’a été réalisée pour certifier cela.

Pour éclairer les sceptiques sur les possibilités de tumeur, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (Anses) érige une publication officielle sur les substances utilisées dans les cigarettes électroniques. Dans son annonce, l’Anses éclaire sur les composants exacts de l’e-liquide. Elle y délivre son analyse sur l’évaluation des potentiels dangers. Elle conclut qu’il n’y a aucune preuve indiscutable qui puisse déclarer que la vapoteuse pourrait engendrer le cancer.

Les membres de l’Académie de médecine américaine soutient cette étude en attestant que ses séquelles cancérigènes sont inexistantes face à ceux de l’Indus.

Nonobstant, il serait faux de dire qu’il annule complètement les problèmes de santé. Comme il s’agit d’un dispositif récent, on ne connait pas encore ses effets sur le long terme.

Quelles sont néanmoins les risques encourus par la consommation de cette cigarette électronique?

Les risques de la cigarette électronique sur notre santé

L’e-cigarette n’est pas sans défauts. Une partie de ses substances sont néfastes pour notre santé. Malgré le fait qu’il n’y ait que peu de résultats sur les éventuelles conséquences de celle-ci sur notre corps, plusieurs pistes sont néanmoins délivrées par les scientifiques :

  • La diacétyle présent dans les e- liquides saveurs bonbon et gâteau provoque une maladie pulmonaire rare appelée la bronchiolite oblitérant. Il est donc préférable d’opter pour des e-liquides saveurs fruités (fraise, melon) pour débuter.
  • Le formaldéhyde est responsable de plusieurs cas de leucémie.
  • Selon des chercheurs, elle nuit au développement du fœtus.
  • Elle engendre des problèmes immunitaires, selon le sujet.

Le danger le plus sérieux est celui de la consommation des non-fumeurs de la vapote. Cela ne serait qu’un écueil qui l’initiera dans le monde du tabagisme.

Une bonne utilisation d’une cigarette électronique

Même si la vapoteuse se veut moins nocive que la cigarette classique, son utilisation est un brin plus complexe. Il est donc primordial de savoir l’utiliser correctement. Il ne faut pas se limiter au simple fait d’aspirer la vapeur, il y a des indications à respecter pour y parvenir :

  • Chargez tout d’abord votre batterieà l’aide d’un câble micro-USB ou USB-C dépendant du modèle. Patientez 3 à 6 heures avant de le retirer.
  • Insérez une résistance dans le cléaromiseur.
  • Faites le plein du réservoir ou de la cartouche. Celui-ci doit toujours être rempli au risque d’avoir un dry hit ou coup sec qui survient quand l’atomiseur est mal hydraté.
  • Vissez le cléaromiseur sur le mod.
  • Allumez la vaporette et profitez de votre moment de squonk.

Qu’il s’agisse du classique ou de l’électronique, la cigarette est à utiliser avec précaution. Dosez modérément leurs effectifs et leur fréquence afin de ne pas sombrer dans la dépendance. En effet, se sortir du gouffre de l’addiction au tabagisme est compliqué, car il vous faudra éventuellement suivre des thérapies, faire des séances d’hypnose, adhérer à des clubs d’abstention, voire entrer dans un centre de désintoxication, dans les cas les plus sérieux. Réduire sa consommation en nicotine serait plus économique face aux coûts qu’engendrent ces solutions. Par ailleurs, préservez la santé de votre entourage en respectant les règles non-fumeurs dans les espaces publiques.

Auteur de l’article : Lova

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