En France, la vente de cigarettes à l’unité est interdite et pourtant, la pratique reste courante auprès des épiceries de quartier. Bien sûr, le système passe sous silence, mais n’empêche qu’il est tout de même très connu dans les grandes villes. D’ailleurs, presque tout le monde sait que c’est une pratique qui se fait, mais sans pour autant en faire la publicité.
Une pratique à risques
Malgré le caractère illicite de cette pratique, acheter une tige de cigarette pour quelques centimes est de plus en plus courant dans les grandes villes françaises. Ce sont surtout les épiceries de quartier qui y consentent. Pour les fumeurs, c’est une aubaine surtout en période de panne de sèche puisqu’avec le prix du paquet qui augmente sans cesse, il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir en acheter tout le temps. Pour certains, acheter une cigarette à la pièce permet aussi de surveiller leur consommation que ce soit en tabac ou en dépenses engendrées.
D’ailleurs, des clients aux débitants de tabac et même aux douanes, tout le monde sait que cette pratique se fait, mais personne ne parle. Il faut pourtant savoir que si les clients n’encourent pas grand-chose en agissant ainsi, les détaillants, eux, s’exposent à des amendes, voire à une fermeture administrative de leur commerce pendant une durée de trois mois.
Une solution de dépannage
Même si le système est interdit, de nombreux fumeurs s’y adonnent parce que c’est un moyen de dépannage rapide lorsque l’envie monte, mais qu’on n’a pas assez de sous sur soi. C’est aussi un système pratique lorsqu’on aime fumer de temps en temps sans pour autant terminer tout un paquet soi-même.
Dans la plupart des cas, la pièce est vendue à 50 centimes ce qui équivaut à 15 centimes de plus que si on achetait un paquet de 20 tiges.
Vente à l’unité version taxeur de clopes
Et quand on ne trouve pas une enseigne qui vend la tige à l’unité, certains n’hésitent pas à jouer les taxeurs de clopes. Cela consiste à aller directement vers un fumeur et à lui proposer quelques sous pour une seule tige.
Oui, malgré le côté un peu « sans gêne », cela marche aussi dans la plupart des cas et quand on est accro, ce n’est pas cela qui va nous arrêter.