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La controverse sur l’encadrement de l’e-cigarette

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La cigarette électronique a entraîné une controverse entre les eurodéputés et les États membres de l’UE. La source du débat repose sur la réglementation de la cigarette électronique. Résultat de la réunion : la e-cigarette continuera à être vendu librement, mais sous quelques conditions.
La cigarette électronique existe depuis des années, mais elle n’a été rendue publique que depuis quelques années. C’est donc un marché récent qui suscite pourtant l’engouement du public, fumeurs et non-fumeurs. En l’espace de quelques années, ce dispositif a conquis plus de monde, voire trop de monde ce qui entraîne aujourd’hui le sujet de son encadrement.
La réunion s’est déroulée mercredi dernier à Bruxelles entre les eurodéputés européens et les États membres de l’UE. Après maintes négociations, le débat a fini par donner un statut à la cigarette électronique afin de mieux l’encadrer. Le dit statut reste pourtant flou aux yeux des utilisateurs qui ne savent pas vraiment comment la considérer.
En effet, la solution a évoqué deux possibilités pour l’e-cigarette : soit on le considère comme un produit de consommation courante vendu librement, soit comme un médicament qui doit être vendu en pharmacie.
Rappelons qu’en octobre dernier, le parlement a déjà statué pour considérer la cigarette électronique comme un produit courant. Une décision qui a ravi les adeptes du vapotage, mais pas les 15 États membres qui ont toujours adopté la cigarette électronique comme étant un médicament. Ces pays considèrent effectivement ce dispositif comme nuisible pour la santé et c’est la raison pour laquelle la Pologne souhaite l’encadrer de mesures strictes.
Parmi les mesures adoptées, il a été décrété que si la nicotine de la cigarette électronique ne dépassait pas les 20 mg/ml, le dispositif sera considéré comme un produit de consommation courante et donc vendu librement. Dans le cas contraire, on parlera de médicament et sa mise en vente nécessitera donc une demande d’autorisation.
Les recharges ont également été abordées durant ce débat et celles-ci ne pourront plus excéder les 10 ml pour 2 ml pour les modèles à usage unique. Elles devront également porter un système de sécurité pour les enfants.
Dans tous les cas, ces mesures ne sont encore que des propositions donc pas obligatoires dans l’immédiat. Elles n’entreront en vigueur qu’en 2016 ce qui donne aux fabricants du temps pour modifier leurs produits.
Le CACE (Collectif des acteurs de la cigarette électronique), quant à lui, salue ces sages décisions, étant donné qu’elles pourront améliorer la qualité des produits et proposer plus d’informations aux usagers.

Auteur de l’article : Jacques Dupont

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