Arrêter de fumer la cigarette > Actualités de la cigarette électronique > Certaines e-cigarettes sont exemptes de substances cancérigènes et de molécules métalliques

Certaines e-cigarettes sont exemptes de substances cancérigènes et de molécules métalliques

(Last Updated On: 27 décembre 2018)
Evaluer cet article

D’après une recherche menée au laboratoire, les cigarettes électroniques dernièrement commercialisées ne contiendraient pas de composants cancérigènes ni de molécules métalliques. Cette nouvelle vague d’e-cigarettes ne comporterait donc que des risques minimes pour la santé, si l’on regarde uniquement le côté technologique.

Une nouvelle qui ravira les consommateurs

C’est probablement la bonne nouvelle qu’attendaient les fumeurs de cigarettes électroniques. Cette étude a démontré une réduction de danger pour la santé, mais il peut subsister tout de même un côté sombre dans la consommation de cigarette électronique : le Big Tobacco. Le Dr Farsalions avait raison lors d’une des conférences qui s’est déroulée au salon Vapexpo. Les fabricants de tabac ont un savoir-faire pour cacher une mauvaise facette du produit.

Dans un contexte où l’UE a déclaré son intention de renforcer les dispositifs de contrôle et les normes de fabrication des e-cigarettes d’ici deux ans, le chercheur expert en cigarettes électroniques avait prévenu l’ecig notamment les responsables de Joyetech, Dekang et Kangertech. De son point de vue, il est clair qu’il fallait que les recherches et analyses de vapeur commencent plus tôt. Les producteurs de tabac, quant à eux, n’ont pas traîné et ont désormais une longueur d’avance pour inciter de plus en plus d’entreprises à entrer dans ce marché.

Michael Siegel, de l’Université de Boston, nous résume ici cette nouvelle étude qui nous permettra d’y voir plus clair, ainsi que sa propre vision à ce sujet.

Marque VUSE : pas de substance nocive ni métallique

Une recherche faite en laboratoire a été présentée la semaine passée à l’occasion de la réunion annuelle de la Société de toxicologie. A l’issue de cette étude, on a pu établir de nouvelles preuves importantes selon lesquelles les e-cigarettes peuvent potentiellement dégager de la nicotine mais avec un degré sécuritaire assez élevé. Concrètement, la cigarette électronique de haute technologie de marque VUSE dégagerait un aérosol dépourvu de tout composant cancérigène ou métallique qui fait l’objet de réticence vis-à-vis de nombreuses autres marques de ce produit.

A travers cette étude, les chercheurs du producteur d’e-cigarettes R.J Reynolds ainsi que les laboratoires d’Eurofins-Lancaster (Winston-Salem) ont étudié les constituants de l’aérosol émis pas les e-cigarettes VUSE. Il y avait eu à un moment donné des craintes sur l’existence probable de composants cancérigènes ou à particules métalliques, comme c’est le cas pour les autres marques de cigarettes électroniques.

Dans cette étude, grâce à des matériels performants, on a dressé par chromatographie un profil des composants présents dans la cigarette électronique de marque VUSE. On a plus précisément examiné les nitrosamines spécifiques au tabac, les métaux, les composés organiques volatiles, les carbonyles, les hydrocarbones polyaromatiques et les amines polyaromatiques.

Bilan de l’étude

A l’issue de l’étude, on a pu conclure que les composants cités précédemment n’étaient pas présents dans l’e-cigarette VUSE. En effet, ces éléments ont été détectés avec un seuil inférieur à celui de l’évaluation quantitative qu’on utilise en laboratoire. Inversement, ces composés sont pour la plupart décelés dans la cigarette classique.

En conclusion de l’étude, l’aérosol VUSE est de composition moins lourde que celle de la fumée de cigarette traditionnelle. Les composés décelés sont bel et bien ceux que devraient contenir des e-liquides ; il n’y a pas d’éléments toxiques, tel que l’on craignait, dans la vapeur des cigarettes électroniques. Cette étude capitale suppose aussi que, technologiquement parlant, il est concevable de produire des e-cigarettes qui libèrent de la nicotine mais ne contenant pas de substance cancérigène ou nocive.

M.Siegel a déclaré que l’on ne connaissait pas précisément la méthode adoptée par les fabricants R.J Reynolds pour arriver à ne pas produire du propylène glycol à travers l’hydrolyse. Il ajoute  que cela était probablement lié à la qualité du mode de chauffage ou de régulation de la température.

Le fait qu’il n’y ait pas de particules toxiques pourrait être lié à la qualité de la chaîne de production. Quoi qu’il en soit, cette étude est d’une grande importance car elle conclut que les cigarettes électroniques peuvent constituer à l’avenir l’un des moyens de sevrage du tabac les plus importants.

Il est clair qu’il s’agit de l’étude d’une marque seulement. Néanmoins, on a pu en déduire des éventualités en termes technologiques. M.Siegel indique que la FDA, à travers ses priorités de régulation dans ce type de produit, devrait ainsi être dans le contrôle de processus de production, notamment pour que la nicotine contenue dans le produit soit exempte de toute particule nocive, comme tel est le cas pour la marque VUSE.

Tandis que nous ignorons toujours réellement les conséquences à long terme du « vapotage », cette étude amène à croire que, en dépit de la nicotine, l’e-cigarette VUSE n’a pas de risques considérables pour la santé de ses consommateurs. Il est cependant clair que ces e-cigarettes de la marque VUSE sont nettement moins nocives que le tabac classique. Cette étude a aussi mis en évidence  le fait que les cigarettes électroniques de VUSE ne posent pas de risques notoires en cas d’inhalation passive.

Vers un processus de sevrage efficace

Ces recherches devraient être un début pour les professionnels dans la lutte contre le tabac, en passant ainsi à la tendance à ces e-cigarettes. Ces dernières semblent constituer un moyen efficace  pour commencer à changer de façon pérenne la nature des espaces réservés au tabac classique. Ainsi, il serait possible de sauver de nombreuses vies, comparé aux autres méthodes existantes pour le sevrage du tabac.

Il reste néanmoins du chemin à parcourir, mais ces produits permettraient l’utilisation adaptée de ressources publiques et des politiques idéales pour que les avantages soient au maximum, tout en réduisant les risques inhérents.

Auteur de l’article : Jacques Dupont

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *